Exposition : L’Ange du bizarre. Le Romantisme noir de Goya à Max Ernst
Il est heureux de voir subsister la tradition des grandes expositions thématiques, à l’heure où il suffit d’accoler le nom d’un artiste «en vue » à celui d’une institution culturelle de prestige pour voir exploser les chiffres de fréquentation des musées et s’allonger, de jour comme de nuit et par tout temps, les files d’attentes, que viendront filmer les caméras de télévision comme des cohortes de petits épargnants maltais devant leur banque en temps de krach. Le contact « direct » avec l’œuvre « reconnue » (que souvent on n’entreverra que quelques secondes, partiellement dissimulée par les spectateurs du premier rang, dans une cohue qui n’incite … Lire plus