La pharmacie en héritage
De ma mère, j’ai hérité le goût des médicaments et de l’automédication, goût qu’on lui a souvent reproché mais qui n’a été pour rien dans son décès. Je suis son exemple : elle ouvrait la pharmacie toujours remplie en échantillons que mon père médecin recevait des laboratoires et examinait les notices ; elle vérifiait l’organe visé, puis sans rien demander, et surtout pas à son mari, elle avalait le nombre de comprimés indiqués, parfois plus. Le prétexte, c’était de se fortifier ou de prévenir une maladie. Sous son lit, de temps en temps, on trouvait des bouteilles de sirop bues … Lire plus