Richard Malka et le droit d’emmerder Dieu
Il n’est pas habituel de rédiger intégralement sa plaidoirie, et moins encore de la publier après l’audience, d’autant que les magistrats préfèrent aujourd’hui les observations de 20 ou 30 minutes et qu’on réponde à leurs questions, ce qui oblige à sortir de la rhétorique ordinaire. C’est moins vrai pour l’instant devant les juridictions pénales, et spécialement devant les cours d’assises. Dans sa forme traditionnelle, avec sa durée, ses périodes, la plaidoirie s’y pratique encore. Quand l’affaire a marqué l’époque, ce qui n’arrive pas souvent, la plaidoirie vient proposer au tribunal, au-delà des faits, une interprétation, une moralité à l’intention du … Lire plus