L’été 14 vu par les écrivains

  Marc Bloch, l’été 14, «Souvenirs de guerre » Irène Némirovsky, l’été 14, « Les feux de l’automne » Sebastian Haffner, l’été 14, « Histoire d’un Allemand,Souvenirs (1914-1933) » Roger Martin du Gard, l’été 14, « Les Thibault, III » Jean Paulhan, l’été 14, « Le Guerrier appliqué » Colette, l’été 14, « Les heures longues » Gabriel Chevallier, l’été 14, « La Peur » Stefan Zweig, l’été 14, « Le Monde d’hier, Souvenirs d’un européen » Jules Romains, l’été 14, « La victoire en chantant » 1914, suite et fin : Albert Camus, « Le premier homme »

Jules Romains, l’été 14, « La victoire en chantant »

« Jamais tant d’hommes à la fois n’avaient dit adieu à leur famille et à leur maison pour commencer une guerre les uns contre les autres. Jamais non plus des soldats n’étaient partis pour les champs de bataille mieux persuadés que l’affaire les concernait  personnellement. Tous ne jubilaient pas. Tous ne fleurissaient pas les wagons, ou ne les couvraient pas d’inscriptions gaillardes. Beaucoup ne regardaient pas sans arrière-pensée les paysans qui, venus le long des voies, répondaient mal aux cris de bravade et saluaient un peu trop gravement ces trains remplis d’hommes jeunes. Mais ils avaient en général bonne conscience. … Lire plus