Violette ou l’impossible laideur féminine au cinéma

Si la femme philosophe a souvent résisté au passage au cinéma1Voir Une Hypatie des années 60,  Contreligne juin 2013,  il en est de même pour la femme de lettres.  Le film-portrait que Martin Provost vient de consacrer à Violette Leduc incite à en parler ici. On attribue l’invention de l’autofiction à Serge Doubrovsky dans les années 70, mais  Violette Leduc s’est mise d’elle-même sous le microscope dès 1945, quand elle débuta dans Les Temps modernes par un extrait de son premier livre, L’Asphyxie.  Dans une série de romans dont on mesure aujourd’hui la vraie valeur, elle a révélé les émotions … Lire plus