France, États-Unis, Grande-Bretagne… La crise des partis progressistes

La défaite d’Hillary Clinton est un exemple « idéal-typique » de la crise que traversent, depuis près de quatre décennies, les partis progressistes1Il faut préférer le qualificatif progressiste à celui de socialiste ou social-démocrate pour deux raisons : c’est le qualificatif qu’emploient volontiers les représentants de … Suite…. On y retrouve, condensées en un seul moment, toutes les séquences qui expliquent aujourd’hui le déclin de ce qu’il est convenu d’appeler le progressisme aux États-Unis comme en Europe. Face à une crise sociale et politique sans précédent, Hillary Clinton a pensé que le recours aux bonnes vieilles ficelles du progressisme sociétal lui assurerait la victoire. … Lire plus

Réformer sans mandat et gouverner sans troupes

La récente tribune d’un conseiller démissionnaire du ministre du travail, Myriam El-Khomri, contre la réforme du Code du travail a au moins un mérite. Elle prouve de nouveau qu’on ne peut gouverner sans majorité sincère ni réformer sans partisans déterminés des réformes. La tribune de Pierre Jacquemain, publiée le 1er mars dans Le Monde, reprend ou plutôt annonce tous les contre-arguments que soulèvent aujourd’hui les députés frondeurs, les membres du corps central du Parti socialiste ou la gauche radicale. Comme toujours quand il est question de Manuel Valls et de François Hollande, ces arguments sont chantés sur l’air de la morale … Lire plus