Belgrade, Džordža Vašingtona

L’extrême droite serbe, déjà radicalisée, semble échapper à tout contrôle. A une échelle sans précédent, des graffitis représentant des photos ou le nom de Ratko Mladić sont tagués à la bombe sur les murs de Belgrade. La plupart des gens semblent ignorer cette vénération ouverte pour celui qui a été surnommé le boucher de Srebrenica. Ce sont dix-neuf graffitis le long de la rue centrale Džordža Vašingtona de Belgrade, entre les angles des rues Takovska et Cetinska, dix-neuf graffitis glorifiant Ratko Mladić en nom ou en image sur quelques centaines de mètres, dix-neuf que j’ai vus et documentés, soit une glorification du boucher de Srebrenica tous les 30 mètres environ – et je suis sûr que j’en ai manqué, peut-être même inconsciemment. Le visage de Mladić suffit à me mettre en colère. Lire plus

Sports : TPO et TPI, nouvelles formes de l’esclavage

Comme l’indique la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, dans son article 4 : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ». La Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales du 4 novembre 1950, dans son article 4 relatif à l’interdiction de l’esclavage et du travail forcé, reprend le même principe : « 1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude. 2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire (…) ». Beaux principes… Marguerite … Lire plus