Roland Barthes sur Soljénitsyne

Les articles récents sur Roland Barthes, dans un contrefeu au roman de Laurent Binet, censé être hilarant pour les uns et honteusement populiste pour les autres, font parfois état de sa cécité en politique. Elle l’a conduit, on le sait,  au maoïsme le plus imbécile, le plus grégaire dans les années 70. Ils ne rappellent pas son brechtisme à deux sous des années 60 ni le très profond jugement de 1970 sur Ionesco dans une parenthèse mémorable:  (“Ionesco n’est-il pas, après tout, le Pur et Parfait Petit-Bourgeois Français ?)”1Œuvres complètes: 1968-1971, Seuil 2002, page 479.. Ils ne rappellent pas non plus ses … Lire plus