La réélection de Bill Clinton à la Présidence des Etats-Unis, en 1996, a été un précédent historique. Selon le Pew Research Center, il a recueilli 72% des votes de la population hispanique. Aucun candidat à la présidentielle dans l’histoire du pays n’avait recueilli un pourcentage aussi élevé des votes de la population hispanique, et aucun candidat n’a avoisiné ce score jusqu’en 2012 lorsqu’un nouveau candidat de gauche, le Président Barack Obama, a obtenu 71% de ces voix lors de sa réélection. Certains sondages, tels que le sondage de veille d’élection impreMedia/Latino Decisions, suggèrent qu’il aurait recueilli en réalité 75% des votes. N’oublions pas que “hispaniques” aux Etats-Unis renvoie à des communautés très diverses : les cubains de Floride, les ouvriers mexicains des “border States”, les Portoricains de New York…. Alors qu’aucun candidat de droite n’a jamais ne serait-ce qu’approché ces chiffres, celui qui a obtenu le pourcentage de votes hispaniques le plus élevé fut George W. Bush en 2004 avec 40% des votes, accompagné de la Présidence du pays. Faut-il en déduire que le Parti Républicain devrait s’intéresser plus sérieusement...